Comment se déroulent l’opération des yeux ou la chirurgie réfractive ?

Quand on souffre d’une myopie, d’une hypermétropie, d’un astigmatisme ou d’une presbytie, la chirurgie réfractive apparaît comme la meilleure solution pour éviter de porter de lentilles ou de lunettes. Celle-ci consiste à opérer les yeux afin de corriger les troubles de la vision. Alors, à qui s’adresse la chirurgie réfractive ? Comment se déroule cette opération des yeux ? Combien coûte-t-telle ? Tout savoir dans cet article.

Chirurgie réfractive de l’œil : à qui s’adresse-t-elle ?

La chirurgie réfractive de l’œil est une opération consistant à corriger certains troubles de l’œil. Peuvent ainsi en bénéficier les personnes hypermétropes, myopes, astigmates ou encore presbytes.

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Il en existe deux techniques :

Un bilan préopératoire est réalisé pour déterminer quelle technique est la plus adaptée au patient. Puisqu’il existe plusieurs techniques de chirurgie réfractive, l’opération peut être réalisée sur les patients de tous les âges. Cependant, l’opération chez les adolescents et les enfants peut être soumise à une contre-indication dans le cas où il est utile de stabiliser le trouble. Découvrez combien coûte la chirurgie réfractive.

Comment se déroule la chirurgie réfractive ?

Le chirurgien réalise en amont des examens pour déterminer si l’œil peut être opéré et aussi pour trouver la technique la plus adéquate et pour fixer la date de l’opération. Selon le trouble visuel, l’une des techniques suivantes peut être proposée :

  • Laser PKR ou transPKR, consistant à sculpter en surface la cornée par laser. Ce procédé permet la correction d’une myopie faible et modérée, d’une presbytie, d’un astigmatisme et de l’hypermétropie jusqu’à 3D ;
  • Laser LASIK, consistant à découper puis à sculpter une partie de la cornée. La technique est préconisée pour la myopie jusqu’à -12D, l’hypermétropie jusqu’à 6D, l’astigmatisme jusqu’à 6D, la presbytie ;
  • Laser SMILE, qui consiste à découper une partie de la cornée et à la retirer manuellement. Le procédé permet de corriger un astigmatisme jusqu’à 6D et la myopie jusqu’à -12D ;
  • Implants Phake, consistant à poser des lentilles dans l’œil sans qu’il soit nécessaire d’ôter le cristallin. Le procédé permet la correction d’une hypermétropie forte jusqu’à 15D, d’une myopie forte jusqu’à -30D et d’un astigmatisme fort jusqu’à 10D.

Le laser Lasik est le plus utilisé en ce moment. La durée de l’opération se situe entre 15 et 30 minutes par œil.

Chirurgie réfractive : est-ce efficace ?

Selon les statistiques, la chirurgie réfractive fait preuve d’une grande efficacité. En effet, seuls moins de 3% des patients nécessitent une seconde intervention après une première opération. Ce cas se présente si le trouble réapparaît ou s’il n’est pas suffisamment corrigé. Pour garantir la réussite de l’opération, le chirurgien impose certaines mesures, comme l’interdiction de toucher les yeux, de mettre des lentilles ou de se maquiller. Il est aussi déconseillé de faire ruisseler de l’eau sur le visage et de réaliser des sports nautiques pendant une durée de 8 à 30 jours.

Quels sont les risques et les complications possibles de la chirurgie réfractive ?

La chirurgie réfractive, bien qu’elle soit généralement sûre et efficace, n’est pas sans risques ni complications potentielles. Parmi les risques courants figurent l’infection de la cornée ou de l’œil, une cicatrisation anormale, des douleurs oculaires persistantes ou encore une diminution temporaire de la vision nocturne.

Certains patients peuvent aussi ressentir une sécheresse oculaire après l’intervention. Ce symptôme peut être traité à l’aide d’un collyre lubrifiant prescrit par le médecin.

Il faut noter que chaque individu réagit différemment à la chirurgie réfractive et que les résultats varient d’une personne à l’autre. Il existe donc un faible pourcentage de patients qui éprouvent des effets secondaires plus graves tels que des halos visuels persistants, des fluctuations visuelles ou même une perte partielle ou totale de vision.

Il faut souligner que ces complications sont extrêmement rares et surviennent principalement chez les personnes présentant déjà certains problèmes oculaires préexistants.

Avant toute intervention, le chirurgien procède à une évaluation minutieuse pour déterminer si le patient est un bon candidat pour cette opération. Il prend en compte plusieurs facteurs tels que la stabilité du trouble visuel, la santé globale des yeux ainsi que les attentes du patient lui-même.

Il est primordial d’avoir un suivi médical régulier après une opération afin de détecter rapidement toute complication éventuelle et prendre les mesures nécessaires pour y remédier.

La chirurgie réfractive peut offrir une amélioration significative de la vision pour de nombreux patients. Il est donc recommandé de comprendre les risques potentiels et d’avoir des attentes réalistes avant de se lancer dans cette procédure. Il est donc recommandé de consulter un professionnel qualifié et expérimenté pour obtenir toutes les informations nécessaires avant de prendre une décision éclairée.

Quelles sont les différentes techniques utilisées lors de la chirurgie réfractive ?

La chirurgie réfractive offre différentes techniques pour corriger les défauts de vision tels que la myopie, l’hypermétropie et l’astigmatisme. Parmi les méthodes les plus couramment utilisées, on retrouve le LASIK (Laser-Assisted in Situ Keratomileusis), la PKR (Photokératectomie Réfractive) et le SMILE (Small Incision Lenticule Extraction). Chaque technique présente ses avantages et ses particularités.

Le LASIK est une procédure populaire qui combine l’utilisation d’un laser excimer avec une découpe précise du volet cornéen à l’aide d’un microkératome ou d’un laser femtoseconde. Cette technique permet au chirurgien de remodeler la cornée afin de corriger le défaut visuel. Le LASIK est généralement indolore et offre des résultats rapides avec un temps de récupération relativement court. Il faut noter que cette méthode n’est pas adaptée à tous les patients en raison de certaines conditions oculaires préexistantes.

La PKR, quant à elle, consiste à retirer l’épithélium cornéen avant que le laser ne soit appliqué directement sur la surface exposée de la cornée. Cette technique est recommandée pour certains types spécifiques de corrections visuelles ou chez les patients présentant une épaisseur cornéenne insuffisante.

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