Pourquoi peut-on boire en confiance l’eau du robinet ?

En France, la qualité de l’eau du robinet fait l’objet d’une réglementation et de contrôles particulièrement stricts. Son importance est telle qu’elle fait l’objet d’une double surveillance de la part du ministère de la Santé et des gestionnaires de réseaux d’eau potable. 

Malgré cette vigilance des autorités sanitaires, il existe de nombreuses voix qui s’élèvent pour mettre en doute la qualité de l’eau du robinet et dénoncer sa pollution aux pesticides, aux nitrates ou aux médicaments. Alors qu’en est-il réellement ? Nous faisons le point pour vous ! 

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L’eau potable subit un traitement spécifique

Contrairement à une idée répandue, l’eau du robinet n’est pas issue du traitement des eaux usées ou pluviales. Elle est prélevée par captage des eaux souterraines ou superficielles. L’eau ainsi captée possède généralement une bonne qualité, grâce au pouvoir filtrant du sol, avant de subir un traitement spécifique destiné à la débarrasser de ses impuretés pour la rendre potable selon les normes phytosanitaires en vigueur. 

L’eau du robinet : une pollution rarissime

Dans l’immense majorité des cas, l’eau du robinet est totalement saine. Il peut toutefois survenir des circonstances exceptionnelles qui la rendent impropre à la consommation. C’est notamment le cas lorsque des eaux usées sont introduites dans le réseau d’eau potable, lors d’inondations ou de défaillances techniques notamment. 

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Dans certaines régions, comme la Bretagne ou l’Auvergne, l’eau captée contient des niveaux élevés de certains polluants qui rend leur élimination totale impossible lors du traitement. Le nombre de foyers exposés à des niveaux de substances toxiques au-delà de la limite légale tend toutefois à se réduire année après année. 

Les études montrent également qu’il est possible de déceler des traces de produits pharmaceutiques dissoutes dans l’eau potable. Les concentrations observées représentent toutefois une part infinitésimale des doses thérapeutiques. Les effets éventuels de ces substances ont fait l’objet d’études complémentaires dans le cadre du Plan National sur les Résidus de Médicaments dans l’eau.

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