Pour traiter les troubles ou les maladies, les professionnels de la santé ont recours à plusieurs techniques. Certaines peuvent être médicamenteuses pendant que d’autres ne le sont pas. C’est dans la catégorie des techniques médicamenteuses que l’on distingue l’homéopathie inventée il y a plus de 200 ans. Il s’agit d’une technique douce très appréciée par les naturopathes, les médecins ainsi que les autres professionnels de la santé.
A lire en complément : Prévention des maladies infectieuses : conseils et bonnes pratiques à adopter
Plan de l'article
L’homéopathie : on vous en dit un peu plus !
Le terme « Homéopathie » vient de deux mots grecs, « homois » qui veut dire semblable et « pathos » qui signifie maladie. C’est alors une technique douce qui consiste à traiter un trouble ou une maladie par son semblable. Elle est ainsi contraire à l’allopathie qui soigne des troubles par leurs contraires. Inventée par Samuel Hahnemann, cette technique ne tient pas uniquement compte de la personne à traiter, mais aussi des symptômes que présente ladite personne. Dans l’univers homéopathique, les maladies et les symptômes sont la conséquence d’un déséquilibre né au sein de l’organisme. L’homéopathe va alors chercher à rétablir cet équilibre en profondeur pour éviter que le mal ne refasse surface au bout de quelques mois. Dans ce cas, il ne traite pas uniquement les symptômes, il soigne aussi l’individu qui souffre.
L’homéopathie est une technique douce permettant de soigner plusieurs formes de maladies. Elle peut ainsi être utilisée pour traiter un rhume ou pour aider à perdre du poids et cela de manière efficace. Les personnes qui souffrent d’insomnie ou qui ont du mal à bien dormir peuvent retrouver un paisible sommeil avec l’homéopathie. Cette dernière peut également aider à réduire les effets secondaires des traitements contre le cancer.
Lire également : Les multiples vertus de l'activité physique pour la santé mentale
Quels sont les grands principes de l’homéopathie ?
La technique de l’homéopathie obéit à des principes donnés ; ils sont au nombre de trois. Il s’agit du principe de similitude, du principe de l’individuation et du principe de la dilution infinitésimale.
Le principe de similitude
C’est sur ce premier principe que repose la technique de l’homéopathe, il en est le pilier. Selon Hippocrate le semblable guérit le semblable. Ce principe fait ressortir qu’une substance administrée à haute dose entraînant des symptômes chez une personne saine est en mesure de guérir ces symptômes donnés si elle est administrée à petite dose à une personne malade.
Le principe de l’individualisation
Dans le monde de l’homéopathie, l’on ne se base pas uniquement sur les symptômes pour traiter. L’homéopathe est amené à prendre en compte les caractéristiques individuelles du malade dans la mesure où chaque être humain est différent. C’est justement cette différence qui fait que les individus réagissent différemment aux substances. Selon ce principe, c’est la personne malade qui est traitée et non la maladie en elle-même.
Le principe de la dilution infinitésimale
C’est ce dernier principe qui fait ressortir la manière dont la solution est préparée. Selon ce principe, il est possible de faire disparaitre le principe actif des substances toxiques en les secouant. La solution toxique peut ainsi devenir curative si elle est secouée à plusieurs reprises.